Une fois le déménagement fait et du temps disponible, il a bien fallu emmener les trois phénomènes chez le vétérinaire pour faire les vaccins, comme chaque fois. Nouveau vétérinaire, nouveau trajet, et manque certain de cage, nous partons, mon homme et moi, en bus, avec Maya et Calypso chacun dans une cage, et Sakura dans un petit sac de transport déjà abîmé dans mes bras. Trajet à pied jusqu'à l'arrêt de bus, une vraie galère : mon homme portait les deux cages, je ne sais pas comment il s'en est sorti. Moi, j'avais vraiment du mal à garder dans les bras une Sakura apeurée pesant trois tonnes. On attend sagement le bus, qui finit par arriver. On paye notre billet, on s'installe, les filles ne bronchent pas. Le bus démarre, et là... concerto de miaulements. L'une se met à miauler de peur, l'autre répond, la troisième enchaîne, et ainsi de suite. Même Sakura, pourtant avare de miaulements, s'y est donnée à coeur joie. On fait rire les gens présents dans le bus, moi aussi je ris. On descend, pour se rendre compte qu'on aurait dû descendre plus loin encore. Pas grave, on marche, et on finit par arriver au cabinet. Vient notre tour, les vaccins sont faits, et on décide de mettre Sakura dans une cage et Maya et Calypso dans une autre. Maya, de toute évidence de mauvaise humeur d'avoir été trimbalée chez les monstres, attaque Calypso, on la dispute. On rentre (vous avez remarqué que le retour est toujours plus rapide que l'aller?). On laisse les filles sortir, et je remarque que Caly a l'arrière-train tout mouillé. Merci Maya, puisque la fifille a tellement eu peur qu'elle s'est fait pipi dessus ! Et bien entendu, on n'avait rien pour les laver toutes les deux, donc provisoirement, ce fut un gant avec de l'eau.
Le lendemain, on part chercher à l'animalerie de quoi les laver, et on tombe sur ces gants imbibés de produit qui ne nécessite pas de rinçage. J'en prends donc deux, et de retour, on les lave. Et là, ça devient comique : elles n'avaient pas fière allure, quoique Calypso a apprécié de se sentir plus propre. Elles avaient vraiment un drôle d'air :
Je rigole toujours autant devant ces photos.
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